IDENTITES COMMUNAUTARISTES ET/OU RELIGIEUSES (1)
Bonjour,
Aujourd'hui, je vais indiquer tous les mouvements identitaires et/ou communautaristes religieux qui existent. Bien évidemment, il en existe d'autre, mais ce sont les principaux.
J'ai trouvé ces informations sur un site sur l'athéisme. Pourquoi je donne cette information ? Pour la simple raison qu'il serait impossible de trouver les mêmes informations sur un site de catholique, de musulman ou de toute autre religion. En effet, ces religions ne veulent surtout pas que vous vous intéressiez à une autre pensée qu'à la leur.
Je le redis, s'intéresser aux autres c'est la base de toute créativité, et ces religions ne veulent pas que vous soyez créatif ou que vous vous intéressiez à autre chose qu'à leurs dogmes.
L'adresse de ce site : http://atheisme.free.fr/
Par ordre alphabétique :
Étymologie : du grec agnôstos (ignorant), gnosis étant la connaissance.
Le mot agnosticisme a été créé en 1869 par Thomas Huxley, naturaliste anglais (1825-1895) qui s'est inspiré des idées de David Hume et d'Emmanuel Kant. L'agnosticisme est une philosophie qui déclare l'absolu, le divin, la métaphysique, et plus généralement ce qui ne peut être appréhendé par l'expérience, inaccessible à l'esprit humain et à la perception. En conséquence, l'existence de dieu ne peut être prouvée. L'agnosticisme professe une complète ignorance touchant la nature intime, l'origine et la destinée des choses. C'est une forme de scepticisme appliquée à la métaphysique et à la théologie.
Déjà présent dans la Grèce Antique, l'agnosticisme s'est beaucoup développé aux XVIIIe et XIXe siècles en raison des progrès de la science qui ont fourni des résultats expérimentaux contredisant les dogmes religieux et les textes "sacrés" comme la bible.
Un dieu étant inconnaissable, l'agnostique ne peut se prononcer sur son existence et considère donc qu'il est inutile de lui rendre un culte ou de se soumettre à une morale révélée qu'il aurait dictée aux hommes.
La bouddhisme et le jaïnisme sont des religions agnostiques. Protagoras, Démocrite Emmanuel Kant, Auguste Comte (et sa doctrine philosophique, le positivisme), William James, Herbert Spencer, les frères Goncourt, Albert Einstein étaient agnostiques.
L'athéisme
Attitude qui consiste à ne pas croire en l'existence de dieu ou de toute autre divinité.
L'athéisme ne se contente cependant pas de rejeter purement et simplement l'idée de dieu. Il essaie de comprendre l’origine et l'universalité du phénomène religieux et d’expliquer autrement ce que les religions prétendent éclairer. Les domaines à explorer touchent à de nombreuses sciences humaines : sociologie, psychologie, neurologie, économie, politique...
Dans l'antiquité, l'athéisme tel qu'on l'entend actuellement était peu connu. Nier l'intervention des dieux dans les affaires humaines pouvait être assimilé à de l'athéisme. Bien plus tard, la remise en question des croyances en vigueur pouvait être qualifiée également d'athéisme. Pierre Bayle (écrivain français 1646-1707), le premier, défendit que l'athéisme n'était pas pire que l'idolâtrie.
L'athéisme fut souvent confondu par les théologiens avec le déisme, le scepticisme, la libre pensée ou la critique des superstitions.
Le bouddhisme
Religion et philosophie orientales issues des enseignements du bouddha (Inde, VIe siècle avant Jésus christ). Le bouddhisme, né d'une réforme du védisme, s'est développé en Inde et à partir du IIIe siècle avant Jésus christ s'est étendu à toute l'Asie.
Au début, le bouddhisme est plutôt une philosophie qui recherche une solution au problème de l'existence au sein de l'univers et une sagesse, une éthique passant par la renonciation et la recherche du salut. Son but est de sortir du cycle des réincarnations subies par l'homme du fait de son ignorance de l'homme et du poids de ses actes. Avec la suppression du désir tentateur et en recevant l'illumination parfaite, on peut atteindre le nirvana (délivrance totale et vérité absolue) et finir par devenir bouddha ("l'éveil", état de sainteté).
Pour le bouddhisme, il n’existe ni âme éternelle, ni dieu, ni dieux créateurs. L'absence de divinité n’est pas un postulat, mais la conséquence du principe de la production conditionnée : "rien n'est sans cause et rien n'est sa propre cause". Le bouddhisme peut donc être considéré, de ce point de vue-là, comme une philosophie agnostique, voire athée.
Les formes les plus connues du bouddhisme sont :
la voie des anciens (theravâda ou "petit véhicule") essentiellement en Inde. Cette forme du bouddhisme considère que seuls les moines peuvent atteindre le salut. Cependant, il existe au moins un sutta (discours du bouddha) qui affirme que le nibana (nirvana du theravâda, la libération) peut être atteint par les laïcs comme par les moines, même si c'est plus difficile.
la réforme mahâyâna ("grand véhicule"), surtout en Chine, en Corée et au Japon, pour laquelle chacun peut accéder au salut par ses mérites. Ce bouddhisme s'est développé grâce à son syncrétisme avec les cultes préexistants.
le lamaïsme (vajrayâna ou "véhicule de diamant" ou encore tantrisme) qui s'est développé au Tibet et en Mongolie et pour lequel le salut peut être atteint par l'étude ésotérique.
Le catholicisme.
L'église catholique est la principale religion chrétienne, dont le pape est le chef spirituel. Elle est dite "catholique", c'est-à-dire universelle, car elle a partout la même doctrine, "romaine" car le pape réside à Rome, au Vatican, et "apostolique", car le pape est le successeur des apôtres, l'apôtre saint Pierre étant considéré comme le premier pape.
Contrairement au protestantisme qui ramène la foi chrétienne aux seules écritures, l'église catholique se considère comme seule héritière et dépositaire des enseignements de Jésus, transmis oralement, puis par écrit. Toute divergence avec le dogme et donc au caractère universel du catholicisme engendre une hérésie (ex : arianisme, cathares) ou schisme (églises orthodoxes, protestantisme).
Outre les écritures (ancien et nouveau testaments), l'église catholique est basée sur la tradition qui est la continuité de l'action divine et sur l'église qui est la seule interprète autorisée de la vérité. Les mystères de l'incarnation du christ, de sa mort et de sa résurrection constituent les fondements de sa doctrine.
Les sacrements, au nombre de sept ont une importance essentielle : baptême, confirmation, pénitence (confession, contrition et réparation des péchés), eucharistie, mariage, ordination, sacrement des malades (autrefois connu sous le nom d'extrême onction).
La pape est le "primus inter pares", "l'évêque qui prime sur les autres" et "celui qui assure l'unité de l'église catholique". L'infaillibilité du pape (dogme établi en 1870) est très réglementée. Elle porte sur des sujets de foi et il doit y avoir consensus ou presque unanimité parmi les évêques. Exemple : l'immaculée conception en 1858, et Assomption en 1950.
Le christianisme
Religion missionnaire à vocation universelle s'appuyant sur la reconnaissance dans Jésus de Nazareth, du christ, c'est-à-dire du messie annoncé par les prophètes de l'ancien testament. Issue du judaïsme, sa doctrine est basée sur l'immortalité de l'âme, la résurrection du corps, l'amour du prochain et le salut rendu possible par la crucifixion de Jésus. Le christianisme s'inspire de la bible et surtout du nouveau testament (évangiles, épîtres,...) relatant les enseignements de Jésus. Du 1er au IVe siècle, il se développe sur le pourtour méditerranéen avant de s'étendre à toute l'Europe après la conversion de l'empereur romain Constantin qui abandonne la protection des dieux tutélaires de l'empire pour celle du dieu des chrétiens.
Le schisme de 1054 voit la séparation définitive de l'église orthodoxe de celle de Rome. La volonté de l'église catholique d'aller libérer les lieux saints engendra huit croisades entre 1096 à 1270.
Au XVIe siècle, la réforme conduit à un nouveau morcellement du christianisme. En réaction à la corruption et aux abus (inquisition) de l'église romaine, Martin Luther et Jean Calvin proposèrent une alternative plus proche de la bible et de sa pratique donnant ainsi naissance à différentes églises dites réformées ou protestantes, dont les plus importantes sont la luthérienne et la calviniste.
Le créationnisme
Le créationnisme est une doctrine selon laquelle l'homme et toutes les espèces animales sont les fruits de la création de l'univers par dieu. Le créationnisme est une des croyances fondamentales du judaïsme, du christianisme et de l'islam.
Les formes les plus répandues et les mieux structurées du créationnisme "biblique" se trouvent chez des protestants fondamentalistes (pentecôtistes, adventistes du septième jour, baptistes...) et les témoins de jéhovah. Aux États-Unis, depuis les années 1920, il existe une vive opposition entre les partisans de la création biblique et ceux de l'évolutionnisme, en particulier sur la question de l'enseignement du créationnisme en parallèle à la théorie de l'évolution, voire à sa place.
Sauf devant un auditoire crédule et ignorant ce qu'est une démarche scientifique, il est cependant difficile aux créationnistes bibliques de défendre de telles hypothèses face aux découvertes de la science et, notamment, la théorie de l'évolution issue des travaux de Charles Darwin.